Ce dossier de management vous propose des conseils pour devenir un mauvais manager d'entreprise, ou un mauvais dirigeant d'entreprise. Les connaissant, on est mieux à même d'éviter toutes ces erreurs de management !
Dans votre vie professionnelle d’avant, cela vous est sans doute déjà arrivé d’avoir un mauvais manager-dirigeant d’entreprise ?
Ce faisant, lorsqu’on crée son entreprise, on essaie de faire tout ce qui est possible pour éviter de reproduire les mêmes erreurs de management.
En sachant comment devenir un mauvais dirigeant… on peut sans doute éviter des erreurs et savoir comment devenir un bon dirigeant !
Quelles sont les mauvaises pratiques du manager ou dirigeant d’entreprise ? Comment devenir un mauvais dirigeant ?
Le dirigeant oublie les erreurs
Les erreurs sont “oubliées” par le mauvais dirigeant d’entreprise.
Oublier, c’est peu dire. En fait, elles restent dans un coin de sa tête. Et peuvent être ressorties aux personnes qui ont fait l’erreur à tout moment. Bonne façon de s’imposer en écrasant les collaborateurs de l’équipe.
La technique de la carotte et du bâton, en somme !
Le dirigeant considère le personnel comme des robots (ou des copains)
Les employés sont comme des robots.
Ce ne sont pas vraiment des gens : “les employés sont là pour travailler ! Pas pour se socialiser… alors pourquoi leur demander comment vont-ils, comment vont les enfants ?”
On passe au moins un tiers d’une journée au travail. Donc oui, le travail est un moyen de socialisation ! S’intéresser à l’équipe développe notamment des capacités de leadership et d’empathie.
A l’inverse, le mauvais dirigeant peut considérer les employés comme des copains. Il perd ainsi en crédibilité par manque de distance. Pourquoi pas si tout va bien, en revanche cela devient plus difficile de diriger lorsqu’il y a des soucis.
Le juste milieu reste difficile à trouver…
Le dirigeant est inaccessible
Les employés savent que vous êtes le dirigeant de l’entreprise. Le patron. Que vous travaillez là-bas, en haut de votre tour, à méditer sur les façons de devenir Maître du Monde.
Le souci c’est que pour réussir, les fondamentaux de l’entreprise doivent être solides : une équipe qui travaille bien, avoir la capacité de détecter des soucis, avoir la capacité de trouver des solutions, faire du neuf. Et tout simplement être légitime en tant que leader.
Le dirigeant gagne en légitimité lorsqu’il est proche du travail des collaborateurs.
Le dirigeant n’écoute pas : il parle
On devient dirigeant d’entreprise en parlant. Pas en écoutant. Lorsque des employés auront des promotions, ils pourront parler eux aussi. Pour le moment, c’est votre tour puisque c’est vous le dirigeant de l’entreprise.
On se rend compte qu’en n’écoutant pas l’équipe, on est pas à même de la diriger correctement. Par exemple : comment savoir s’il existe des soucis dans l’entreprise si on ne veut pas écouter ?
Le dirigeant n’a jamais tort, il ne fait pas d’erreur
Le mauvais dirigeant n’a jamais tort. Ce sont les autres qui ont tort : les employés, les clients, les concurrents, la face cachée de la lune, etc. Si toutefois une erreur est commise, le mauvais dirigeant trouve toujours quelqu’un à blâmer.
Qui dit entreprise dit risques. Les deux sont indissociables ! Mais le mauvais dirigeant l’a “oublié” puisqu’il oublie les erreurs. Or le dirigeant est tout en haut de l’entreprise : il devrait être le premier responsable en cas d’erreur.
Quel est l’élément central du mauvais dirigeant d’entreprise ?
Il ressort de ces facteurs une distorsion de la réalité de la part du dirigeant d’entreprise : comme si le dirigeant prenait le présent et le futur comme des acquis de l’entreprise.
C’est à dire protéger passivement l’existant plutôt qu’être acteur dans un marché fluctuant.
Souvenez-vous en si vous n’avez pas déjà des employés : ce sont les clients et les employés qui permettent de payer votre salaire !
Connaissez-vous d’autres facteurs communs aux mauvais dirigeants d’entreprise ? Ou des histoires mettant en scène un mauvais style de management ?